FIEEC | Rapport d’activité 2020-2021

FIEEC | Rapport d’activité 2020-2021

Juillet 2021 – “Quelle entrée en matière ! Lorsque vous m’avez accordé votre confiance pour présider notre Fédération l’an dernier, la COVID-19 touchait déjà notre pays, les hommes et les femmes, nos proches, nos entreprises et donc nos collaborateurs.” – Laurent TARDIF, président de la FIEEC

Ce n’était alors que le début d’une crise dont nous ne voyons toujours pas le bout, même si l’espoir revient progressivement à la lumière de l’avancement de la vaccination.

Prendre la barre en pleine tempête fut et demeure indiscutablement un défi exaltant. L’amoureux de la mer que je suis ne vous dira pas le contraire. Mais si le navire a su prendre la bonne direction, c’est avant toute chose grâce à votre soutien sans faille : celui des syndicats adhérents, qui ont sû parfaitement adapter leur trajectoire pour répondre au mieux aux besoins de nos industries. Dans un passé pas si lointain, les corps intermédiaires faisaient l’objet de certaines critiques. Mais dans la gestion de la crise, ils ont remarquablement prouvé leur utilité à la société toute entière, en proposant des solutions durables et en apportant l’aide et la solidarité nécessaires entre les différents maillons de l’Industrie. Au nom du Bureau de la Fédération, je souhaite vivement remercier les syndicats pour leur engagement au service de notre tissu industriel.

Si la feuille de route de notre Fédération s’adapte aux conséquences de cette pandémie, il n’en demeure pas moins nécessaire de poursuivre nos combats. Comme nous le soulignons régulièrement à nos interlocuteurs publics, la crise ne relègue pas au second plan les enjeux de nos industries. Elle les renforcent. Aujourd’hui, les industries électriques, électroniques et numériques jouent un rôle important dans la gestion au quotidien de cette crise. Nos technologies sont essentielles pour le bon fonctionnement de nos hôpitaux, pour télétravailler, ou encore pour le maintien à domicile. Demain, elles auront une responsabilité fondamentale dans la mise en oeuvre des transitions numériques et environnementales auxquelles aspire notre société.

Mais pour rendre cela possible, il faut bien sur des industries fortes, mais il faut aussi des femmes et des hommes qualifiés. Un capitaine de frégate n’ira jamais bien loin sans équipiers. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité mettre un accent particulier dans nos travaux sur l’attractivité des métiers. Les atouts de notre secteur sont immenses ; il n’appartient qu’à nous de le faire savoir pour attirer de nouveaux publics vers la profession. A cet égard, notre investissement autour du chef d’oeuvre de la Fée Électricité incarne une façon nouvelle et originale d’attirer la jeunesse vers une industrie dont les apports à la
société qu’ils découvrent sont considérables.

Qu’il me soit permis d’avoir une pensée affectueuse pour deux hommes, et plus précisément pour deux prédécesseurs.

Un premier mot pour Gilles SCHNEPP, afin de le remercier pour sa confiance et pour avoir laissé derrière lui une Fédération en excellent ordre de marche. Je sais qu’il demeure attaché à nos travaux et à notre profession et je tiens à lui témoigner, en notre nom à tous, notre soutien plein et entier dans la nouvelle traversée qu’il engage vers l’agroalimentaire. Enfin, en avril dernier, François MAUDUIT nous quittait dans sa 81ème année. Président de notre Fédération de 1999 à 2003, j’ai eu l’honneur de siéger dans nos instances à ses côtés et je garde le souvenir d’un capitaine d’industrie profondément engagé au service de la profession. Une profession qui lui exprime aujourd’hui toute sa reconnaissance.

Pour conclure, un dernier mot pour vous souhaiter une excellente lecture de ce rapport, qui tentera en quelques pages de résumer les principales actions de notre Fédération lors de cette année si particulière.

Nos industries sont prêtes à passer le cap de la résilience pour se recentrer sur la croissance, au service d’un avenir meilleur.