FIEEC | Rapport d’activité 2022-2023

FIEEC | Rapport d’activité 2022-2023

Juillet 2023 – “Les technologies d’efficacité énergétique conçues par les industries de la FIEEC (…) sont une des clés de réussite pour la mise en œuvre de la sobriété énergétique.” – Laurent TARDIF, président de la FIEEC

S’il fallait retenir un mot pour caractériser l’année que nous venons de vivre, c’est la notion de sobriété que je retiendrais.

Je pense en particulier à la sobriété énergétique, une préoccupation qui nous parle singulièrement dans notre profession et depuis longtemps, mais qui a été mise sur le devant de la scène en fin d’année dernière en réponse à la crise énergétique qui voyait le jour. Nous pouvons retenir un enseignement majeur de cette période : pour une très grande partie d’entre eux, les français sont prêts à optimiser leur consommation d’énergie, tant pour des considérations écologiques que par souci économique.

Si nous sommes sortis par le haut de cette période hivernale qui nous inquiétait à plus d’un titre, c’est par la mobilisation de tous les acteurs : les particuliers et entreprises ont su adapter leurs consommations, les énergéticiens ont su relancer à une vitesse grand V les EPR à l’arrêt, et l’Etat a globalement réussi à accompagner les entreprises à faire face à l’augmentation du prix de l’énergie, même si la situation demeure
difficile pour certaines d’entre elles. La FIEEC n’a pas voulu être en reste et s’est pleinement engagée dans cette démarche, par la signature d’une déclaration de l’ensemble de la filière électrotechnique en faveur de la mise en œuvre des écogestes et de l’ensemble des recommandations nationales. A quelque chose malheur est bon puisque les technologies d’efficacité énergétique conçues par les industries de la FIEEC ont bénéficié d’un coup de projecteur inespéré : elles sont une des clés de réussite pour la mise en œuvre de la sobriété énergétique.

Sur un plan plus politique, nous aimerions parfois plus de sobriété normative ! C’est peu dire que l’année parcourue a été riche en réglementation, particulièrement au niveau européen. Notre fédération s’est puissamment impliquée, en lien avec Orgalim, pour que les intérêts des électrotechnologies soient bien pris en compte face à ce véritable tsunami réglementaire : MACF, taxonomie, NZIA, CRMA, et bien d’autres encore. Côté français, la nouvelle donne institutionnelle issue des dernières élections législatives semble réduire le nombre d’initiatives mais il n’en demeure pas moins que nous devons être résolument engagés sur les débats en cours sur l’industrie verte et la stratégie énergétique de la France. La plupart de ces projets sont louables mais doivent s’inscrire en cohérence avec les besoins des industries et leur calendrier.

Tous ces combats ne pourraient être menés sans le concours essentiel des syndicats adhérents et de leurs entreprises, que je souhaite remercier très chaleureusement. Le rapport d’activité que vous avez entre les mains vous donnera, je l’espère, un résumé fidèle des différents engagements de la profession lors de l’année parcourue.